Tout à fait d'accord pour le dernier paragraphes.Mackguil a écrit : ↑18 août 2023, 18:08L'entreprise dans laquelle travaille le voisin depuis 30ans comme ouvrier de production vient de déclarer faillite (frauduleuse, le boss connait le curateur, lui dit qu'il peut prendre son temps étant propriétaire du bâtiment, il le louera à la curatelle le temps que ls locaux ne sont pas vidés).Aurel96 a écrit : ↑18 août 2023, 17:50 C'est normal que la population active augmente (un plus grand nombre de pensionnés, et une population totale en âge de travailler qui diminue)
Une des stratégies du begov est d'atteindre un taux d'emploi de 80 pour-cent pour augmenter les cotisations sociales et baisser les dépenses sociales de la population active.
Or , cela se heurte à plusieurs soucis : coût du travail trop élevé pour une main d'oeuvre trop peu qualifiée, des personnes qui sont de plus en plus exclues du marché du travail car il est demandé des diplômes de plus en plus élevés, robotisation/IA...
Le calcul est bien plus compliqué que 1 personne qui prend sa retraite = 1 emploi de qualité retrouvé.
La grosse masse de chômeurs/malades sont des personnes peu qualifiées. Et il est difficile de les former dû a l'éloignement du marché du travail et des exigences patronales de plus en plus élevées au niveau des qualifs
Les 80% doivent être un objectif, mais cela ne fera qu'atténuer le coût du vieillissement. Il faudra donc obligatoirement une réforme des retraites et-ou réduire grandement les prestations sociales des actifs (ce qui serait un comble = ce serait vraiment se saigner à blanc pour sans vouloir être méchant pour la génération d'avant qui a été la plus gâtée) Et le potentiel d'économies sur les prestations sociales des actifs est limité, hormis à réduire drastiquement toutes prestations
Ajouté après : 3 minutes 6 secondes:
Reste l'option de taxer davantage le travail ... Mais déjà qu'avec un SMIC , ou même un salaire normal à l'heure actuelle les gens ont à peine de quoi vivre normalement...
Ce serait encore plus décourager ceux qui cotisent pour tenter vaille que vaille de tenir le système à flot
Ajouté après : 27 minutes 29 secondes:
Il reste aussi l'option d'abolir partiellement la propriété privée (en rendant l'Etat nu propriétaire) pour permettre à la jeune génération d'avoir accès plus facilement à la propriété. Et redonner un sens.
Cela augmenterait les recettes de l'Etat, aiderait la jeune génération à se loger.
C'est d'ailleurs une piste proposée par "France Stratégie" une organe gouvernemental français
Le mec gagnait 1600 euros , direction le syndicat pour régler les papiers, heureux comme pas deux, pendant l'attente dans la salle, il a entendu qu'un chef de famille gagne 50 euros de plus que lui, pour ne pas se lever le matin, prendre son véhicule, aller bosser, trouver l'erreur !
Mais ça ne change pas grand chose sur le fond : il y a aussi eu des allocataires sociaux dans les générations d'avant.
Et les allocations de chômage étaient assimilées totalement pour la pension (maintenant ce n'est plus qu'assimilé sur base du salaire minimum au bout d'un an (a vérifier et clarifier même si c'est plus au moins ça)
La génération d'avant a aussi eu les allocations d'attente pour une durée illimité.
La génération d'avant se faisait moins vite exclure du chômage. Et même du CPAS.
Un moment donné, je veux bien qu'on rejette tout sur les chômeurs actuels, mais c'est oublié que les générations d'avant ont aussi eu leurs lots de chômeurs.
Je suis aussi loin d'être contre de réformer le droit au chômage (quoi que déjà bien réformé) mais il faudrait un certain effet rétroactif et désassimiler certaines périodes au retraités actuels et/ou ceux qui sont proches de la pension.
Mais là, on va me sortir que pour l'égalité homme/femme, il faut au contraire encore assimiler davantage de périodes pour la pension.
N'oublions pas aussi que les femmes travaillaient peu. On se retrouve à financer des GRAPA et des retraites à tire-larigot à des personnes qui ont peu travaillées. Je n'ai rien contre l'égalité des sexes/genres pour cette période mais qu'on fasse financer ça par leurs (ex-) conjoints, maris,..
Nous ne sommes pas dans une crise du chômage mais dans une crise du vieillissement.
D'ailleurs, c'est le cas depuis 2000 : date où le coût du vieillissement à commencer à augmenter davantage.
Ajouté après : 16 minutes 45 secondes:
Si on retire tous les surcoûts lié au vieillissement, on serait en excédent budgétaire.
Ici, nous sommes en déficit. Et il ne va faire que s'aggraver.
Un moment donné, il faut appeler un chat un chat